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Le Tour du Queyras entre amies

  • Photo du rédacteur: camille rebut
    camille rebut
  • 30 oct.
  • 13 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 oct.

Après plus d'un an d'inactivité de Camher(r)a et une maison rénovée, me voilà de retour sur les sentiers, accompagnée de mes fidèles acolytes Héloïse et Marie.


Notre défi des vacances pour cette deuxième semaine de septembre : une grande randonnée, celle du Tour du Queyras (le "S" ne se prononce pas !). On compte boucler la boucle du GR58 en 6 jours.


C'est toutes motivées et après avoir fait les derniers bisous à Carlos et Gégé que nous partons de la Grotte en direction de ce nouveau Massif à découvrir.


Jour 1 : Ceillac - Chapelle de Clausis


Nous prenons la route assez tôt afin de pouvoir arriver à Ceillac avant midi et entamer la première étape du périple. Au menu du jour : environ 18 km et 1500 m de D+ avec en ligne de mire la chapelle de Clausis, autour de laquelle se trouvent plusieurs spots de bivouac.


Mon paquetage pour les 6 jours de rando
Mon paquetage pour les 6 jours de rando

Le beau temps est au rendez-vous, le soleil tape fort. Nous nous habituons petit à petit au poids de nos sacs. Nous portons chacune environ 13 kg sur le dos. Nous partons, entre autres, avec deux tentes, nos duvets et matelas, des vêtements chauds pour le soir, de quoi manger pour quelques jours et environ 3 litres d'eau chacune.


Nous traversons le hameau du Villard puis nous dirigeons vers le Col des Estronques (2650 m), premier col du tour. Juste avant le col, nous croisons une locale avec qui nous discutons randonnées et bivouacs. Elle nous conseille de faire un aller-retour à la tête de la Jaquette (2757 m) située juste au dessus. Nous sommes parties tard et nous ne savons pas vraiment si nous allons supporter les étapes que nous avions tracées... Nous décidons donc de redescendre directement en direction de Saint-Véran en suivant le tracé initialement prévu.




Nous nous accordons une petite pause dans le plus vieux commerce du village le plus haut d'Europe, avec un petit soda qui nous aide à repartir en pleine forme.


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C'est après 20 km et 1500 m de dénivelé positif que nous plantons notre tente à un super spot de bivouac en contrebas de la Chapelle. Nous profitons des dernières lueurs du soir pour y monter et profiter de la vue, puis retournons vite faire notre popote avant la nuit.




Nous discutons alors un moment avec un couple de jeunes retraités venus s'installer dans le massif, qui s'apprêtaient à redescendre dans la vallée en VTT. Ils nous préviennent que notre étape de demain va être magnifique.


Je ne dors quasiment pas cette première nuit, car il fait vraiment froid et que je n'arrive pas à trouver de position confortable dans la tente. Cette insomnie m'aura permis de profiter d'un ciel étoilée absolument incroyable, magnifié par une pleine lune très imposante.


Les temps forts du J1 par Héloïse : leur apprendre de nouveaux jeux en marchant, bonus pour celui où on pose des questions + la lumière le soir devant la chapelle.


Petite pause en observant le coucher du soleil une fois arrivées à la Chapelle de Clausis
Petite pause en observant le coucher du soleil une fois arrivées à la Chapelle de Clausis

Jour 2 : Chapelle de Clausis - Camping de la Monta


Pour commencer cette deuxième journée, nous avons le droit à un lever de soleil aussi intense que le coucher de la veille.



Nous mettons du temps à plier bagage et ne partons qu'à 9h30 de notre spot bivouac.

Une première montée d'environ 500 m de dénivelé nous emmène jusqu'au col de Chamoussière à 2870 m d'altitude. Les paysages sont magnifiques, et déjà bien différents de ceux dont nous avons pu profiter la veille.



Encore une fois, les marmottes courent dans tous les sens et nous avons notre super radar Héloïse qui ne manque pas de nous prévenir à chaque fois qu'elle en voit une.


Du haut du col, nous apercevons le col Agnel ainsi que le refuge Agnel (2585 m), et une longue descente nous attend pour atteindre ce dernier. Des conversations plus ou moins profondes occupent toutes nos descentes et les font passer plus vite.


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Nous déjeunons une délicieuse tartine au fromage et aux cèpes au refuge et nous nous laissons même tenter par un petit dessert, car une petite remontée et une (très) longue descente nous attendent pour arriver à la Monta. On reprend également des forces avec les gros câlins des chiens des gardiens, pour le plus grand plaisir de Marie et Hélo !


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J'adore l'ambiance des refuges, où tous les randonneurs peuvent partager leurs expériences des derniers jours et se donner des conseils et recommandations pour la suite. Les gardiens du refuge Agnel sont en plus de ça très gentils, et nous conseillent même de monter au Pain de Sucre (3208 m) depuis le col Vieux (2806 m), moyennant un petit supplément d'environ 2h.

Encore une fois, nous décidons de mettre le clignotant à gauche arrivées au col, car nous ne nous sentons pas de faire un si gros détour, d'autant plus qu'il nous reste 10 km de descente avant d'arriver au camping.



La vue depuis le col Vieux est juste INCROYABLE. Les couleurs automnales sont magnifiques, les montagnes rocheuses impressionnantes, et les lacs situés en contrebas clôturent parfaitement ce paysage de carte postale. Nous sommes vraiment émues d'être ici, et d'avoir la chance de pouvoir profiter de tout cela.


Toutes heureuses au col Vieux
Toutes heureuses au col Vieux

Les lacs sont aussi beaux de près que de loin, et nous nous disons déjà que ça va être compliqué de détrôner cette deuxième étape ! Pour couronner le tout, je tombe sur une station d'Edelweiss au détour d'une petite pause pipi derrière un rocher. Je suis trop heureuse de trouver par moi même des Edelweiss pour la première fois !



Mes premières Edelweiss dans les Alpes françaises !!!
Mes premières Edelweiss dans les Alpes françaises !!!

Nous arrivons finalement au Camping de la Monta après une descente interminable mais très jolie, et toujours très occupées par nos discussions profondes et des supers jeux très développés qui gênent beaucoup Marie, et c'est surtout ça qui nous faire rire.


Nous nous ravitaillons en pain et fromage au camping et profitons d'une bonne douche chaude, avant d'aller nous coucher fatiguées après une nouvelle journée de 20 km, cette fois-ci avec beaucoup de dénivelé négatif. 


Les temps forts du J2 par Héloïse : le porridge (lol) non sérieux la montée puis la vue au dernier moment au Col Vieux puis bam les LACS et le jeu 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 sur la dernière descente.


Un deuxième jour toutes en forme et de bonne humeur !
Un deuxième jour toutes en forme et de bonne humeur !

Jour 3 : Camping de la Monta - Cabane des Bertins


Nous nous trompons de chemin dès le début de la journée. Nous suivons sans réfléchir un panneau en bois indiquant "GR58 - Ristolas" et  empruntons en fait une variante du GR qui passe par une piste forestière pour rejoindre directement le village de Ristolas, au lieu de prendre la grande montée qui mène aux crêtes de Peyra Plata et crêtes de Gilly.


Nous nous rendons compte de notre erreur trop tard, et décidons de ne pas faire demi tour afin de ne pas rajouter 6 km à notre journée, d'autant plus que la pluie est annoncée en fin d'après-midi. C'est bien dommage, car ces crêtes sont un peu un incontournable du tour. Décidemment, nous passons à coté de plusieurs points incontournables du Massif, et nous nous disons qu'il va falloir revenir pour découvrir tout ça ! Les tours ont des avantages, dont le fait de voir beaucoup de choses et de changer de paysages de nombreuses fois pendant le périple, mais le rythme imposé pour ces six jours de marche ne nous laisse pas beaucoup de marge de manœuvre.


Notre grande forme et notre bonne allure nous permettent de rejoindre la collette de Gilly (2366 m) et donc notre itinéraire initial assez rapidement. La montée depuis Ristolas se fait à travers les pistes de skis et les remontées mécaniques qui vont avec.



La longue redescente jusqu'à Abriès est douloureuse pour nos cuisses, genoux et pieds, mais le temps passe plus vite à 3 !


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Nous décidons de nous arrêter manger dans un restaurant au cœur du village, car nous avions 1 h devant nous avant l'ouverture de l'épicerie prévue pour 15h. Nous recroisons un groupe de 4 randonneurs que nous avions déjà croisé hier midi au Refuge Agnel, et engageons la conversation avec eux. Nous nous rendons alors compte que nous avons le même point de mire pour ce soir, craignant tous la pluie.


Nous repartons chargées en eau et en nourriture direction la cabane des Bertins (2050 m), située à 6 km et 600 m de dénivelé positif d'Abriès. Le sentier est très beau, une nouvelle fois très différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à maintenant. Le hameau du Malrif est plein de charme, et la fin de la marche passe plutôt rapidement.



Nous avons à peine le temps de monter les tentes juste à côté de la cabane avant qu'une grosse averse nous tombe dessus.


Héloïse teste nos emplacements de tente pour savoir si nous n'allons pas nous rouler dessus dans la nuit
Héloïse teste nos emplacements de tente pour savoir si nous n'allons pas nous rouler dessus dans la nuit

La cabane des Bertins est assez sommaire mais a le mérite d'être étanche. Il y a une table en bois, un sommier en bois et un vieux foyer de cheminée.


Il n'y a pas que nous qui trouvons ce temps pas du tout rigolo !
Il n'y a pas que nous qui trouvons ce temps pas du tout rigolo !

Nous recroisons ici nos compagnons de voyage, Mimi, David, Yann et Éric, avec qui nous passons la soirée dans la cabane, à la lumière des frontales et le tout autour d'un petit Rhum qui nous a bien aidé à nous réchauffer pour la nuit ! Encore une fois, ces rencontres sont un réel plus aux voyages en itinérance. Le groupe d'amis s'est rencontré via un site qui permet de mettre en relation des personnes selon les activités qu'ils souhaitent pratiquer. Ils habitent tous vers Toulon et avaient tous coché "randonnée" dans leur wishlist. C'est à force de fouler les sentiers ensemble qu'ils sont devenus amis et qu'ils ont décidés de se lancer dans le GR58.


Coucou les amis randonneurs si vous passez par là !!


Les temps forts du J3 par Héloïse : le moment dans la cabane avec les copains de rando.


Bien empaquetée !
Bien empaquetée !

Jour 4 : cabane des Bertins - Souliers


Il a plu une grande partie de la nuit, et un panaris bien corsé m'a réveillée plusieurs fois avec l'impression d'avoir mon cœur au bout des orteils ! Malgré ça je suis plutôt en forme et j'adore tout particulièrement cette ambiance brumeuse des matins qui suivent les nuits arrosées.



Nous essayons d'être plus efficaces que les matins précédents. Petit à petit, nous nous améliorons sur le rangement de nos bagages! Nos acolytes partent avant nous, et nous ne les recroiserons qu'au Refuge des Fonts de Cervières (2040 m) au déjeuner.


Les paysages du quatrième jour s'annoncent incroyables. De la cabane des Bertins, nous montons en direction du lac du Grand Laus (2579 m) dans une ambiance totalement mystique avec une brume qui semble s'évaporer au fur et à mesure que nous avançons. Le Col du Malrif (2830 m) marque la fin de la première ascension de la journée. Nous sommes complétement captivées par les paysages de la redescente vers les Fonts de Cervières. Nous longeons le Torrent de Pierre Rouge, assistons à des câlins de marmottes, croisons un immense troupeau accompagné par plusieurs patous, et ne manquons pas de nous répéter de nombreuses fois avec Héloïse que tout ça est absolument magnifique.




Quel plaisir de prendre le temps, d'avoir toute la journée devant nous et donc de pouvoir prendre 5 min pour admirer un couple de marmottes si l'envie nous chante !


Nous nous arrêtons manger une omelette au fromage au refuge des Fonts où nous sommes super bien reçues, après 800 m de dénivelé négatif qui nous ont bien creusé l'appétit !




La journée est loin d'être terminée, car il nous reste encore une grande montée jusqu'au col de Péas (2629 m) où souffle un vent qui nous glace les os, puis une longue redescente vers Souliers.



Les paysages sont fous, et nos longues discussions nous occupent un moment. Cela ne nous empêche pas de nous plaindre un peu avant l'arrivée à Souliers, car les quasi 800 m de dénivelé négatif fatiguent nos petites jambes.


Nous choisissons de profiter de la formule Campeur à l'auberge de Souliers, où nous mangeons divinement bien mais surtout un peu trop. Cette formule permet de profiter de tous les avantages du refuge (sanitaires, repas du soir et petit déjeuner, salle où jouer le soir) sans les inconvénients des ronflements des autres randonneurs pendant la nuit, puisque nous pouvons planter nos tentes sur des emplacements situés juste à côté du refuge. Les emplacements sont un peu exiguës, et nous avons dû redoubler d'ingéniosité avec Héloïse pour monter les tentes, mais cela ne nous a pas empêchées de bien dormir pour partir déterminées pour l'avant dernier jour de marche, en direction du Refuge de Furfande.



Les temps forts du J4 avec Héloïse : les marmottes + le chemin à côté de la rivière tout le long (du col du Malrif au col de Péas) + le repas MIAM au refuge le soir


Jour 5 : Souliers - Refuge de Furfande


C'est motivées, avec une ampoule au talon qui me fait beaucoup souffrir, que nous nous dirigeons vers le col du Tronchet (2347 m) puis le village de Brunissard (1545 m), une station de ski située juste en bas. Heureusement, nos amis sudistes m'avaient gentiment prêté des pansements suffisants pour protéger mon talon douloureux.



S'ensuit un plat de plusieurs kilomètres qui nous permet d'avancer assez vite, et nous décidons d'allumer une dernière fois notre popote avant la dernière grosse montée de la journée.


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On finit les restes ! Soupe avec du fromage et du pain pour notre dernier midi sur les sentiers
On finit les restes ! Soupe avec du fromage et du pain pour notre dernier midi sur les sentiers

Au final, le GR58 passe par de nombreux villages mais ils ne sont pas tous dotés d'épiceries. Il semble y avoir de quoi faire à St Véran mais quasiment tous les commerces étaient fermés en cette 2eme semaine de septembre. Certains semblaient rouvrir la semaine d'après. Il y a également de quoi faire à Abriès, nous nous sommes ravitaillées en fromage et autres douceurs au troisième jour. Par contre, il n'y a pas de pharmacie, il faut donc bien penser à partir avec une bonne trousse à pharmacie, comme d'habitude !


Nous repartons avec le refuge de Furfande comme objectif. Nous n'avons pas encore mangé de tarte aux myrtilles du voyage, et espérons bien pouvoir en déguster une pour notre prochaine pause au goûter.




La randonnée commence à devenir intéressante un peu avant la Cabane du Plan du Vallon, une cabane toute récente, dans laquelle se trouve un sommier et une table, et qui offre vraiment la possibilité de s'abriter tout confort juste avant le col de Furfande.


Petit lac féerique avant la Cabane du Plan du Vallon
Petit lac féerique avant la Cabane du Plan du Vallon

Nous voyons les nuages remonter de la vallée et nous suivre dans la montée, jusqu'à ce qu'une averse nous tombe dessus, histoire de ne pas dire que nous avions pris les k-way pour rien ! Comme nous nous approchons du col, un vent froid accompagne le tout, mais ça ne suffit pas pour nous démoraliser car nous savons que nous sommes toutes proche du refuge. Cerise sur le gâteau, nous avons pu observer un arc en ciel se former à nos pieds, nous faisant oublier toute la désagréabilité des 30 dernières minutes que nous venions de passer.



L'arc en ciel qui nous a fait aimer la pluie.
L'arc en ciel qui nous a fait aimer la pluie.

Du col de Furfande (2500 m) nous apercevons le refuge en contrebas et sommes contentes de terminer la journée assez tôt pour pouvoir profiter du soleil qui revient timidement. Et nous ne sommes pas déçues de l'accueil, puisqu'une tarte à la myrtille tout juste sortie du four n'attendait que nous !



Nous plantons les tentes dans l'espace dédié à côté du refuge, une petite zone plutôt plate au milieu du troupeau de vaches.


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Après une bonne douche chaude, nous nous engageons dans une partie de Scrabble totalement hilarante avec Héloïse. Les règles sont simples : ne poser que des mots qui n'existent pas, mais en donnant une définition plausible pour que ce soit accepté ! Je vous laisse apprécier le plateau....


En exclusivité et sans aucune honte, on vous livre notre plateau de Scrabble.
En exclusivité et sans aucune honte, on vous livre notre plateau de Scrabble.

Au dîner, nous rencontrons une super bande de copains/famille avec qui nous jouons ensuite un petit moment. La fatigue nous rattrape vite, et nous décidons raisonnablement d'aller nous coucher car nous souhaitons nous lever tôt le lendemain. La nuit est claire et les étoiles brillent, nous allons passer une très bonne dernière nuit en altitude.


Les temps forts du J5 par Héloïse : la vue au dernier col juste FOLLE avec l'arc en ciel + le scrabble.


Jour 6 : Refuge de Furfande - Ceillac


Le réveil sonne tôt car nous souhaitons partir à 7h30 du refuge après un bon petit déjeuner. Il nous reste en effet à boucler la boucle puis à reprendre la route pour rentrer chez nous.


Nous ne pouvions pas rêver mieux comme vue en ouvrant la tente pour ce dernier jour. Les premières lueurs roses du levée du jour se mélangent avec le bleu de la nuit, c'est très calme et nous sommes les premières à décamper.



Nous commençons la journée par une descente jusqu'au Col de la Lauze (2551 m) puis jusqu'au charmant petit hameau des Escoyères (1600 m). Il est perché au dessus de la vallée du Guil et de la route départementale que nous traversons avant de remonter en direction de Bramousse (1450 m) et du Col de Bramousse (2250 m). Le profil de la journée est en effet assez simple, une grande descente de 1100 m de dénivelé négatif, avant une grande remontée de 1000 m de dénivelé positif, puis la dernière redescente du voyage en direction de Ceillac sur environ 600 m de dénivelé négatif.



Les hameaux traversés pour ce dernier jour sont plein de charme ! Nous prenons le temps d'admirer pour une dernière fois du voyage ces maisons de pierres aux toits en bois, assez peu communs par chez nous. Nous traversons donc Bramousse et les Chalets de Bramousse, mais la majeure partie de la montée se fait au sein d'une épaisse forêt de Mélèzes qui empêche l'accès à une vue dégagée comme on a pu avoir les jours précédents.



Nous sommes contentes d'arriver au col, avec un peu d'émotions quand nous réalisons que nous en avons fini avec les montées ! Nous prenons d'ailleurs le temps de déguster nos dernières pâtes de fruits/barres de céréales.



Nous avons marché beaucoup plus vite toute la matinée que ce qui est indiqué sur les panneaux et topos, et arrivons finalement à Ceillac vers 12h30, après une dernière belle journée de quasiment 18km.


Heureuses d'arriver à Ceillac !
Heureuses d'arriver à Ceillac !

Il est temps de rentrer chez nous, après 6 jours hors du temps et un peu coupées du monde (je n'ai profité du réseau que très peu de fois pendant le voyage, ce qui m'a permis de complétement déconnecter). Cette semaine en montagne avec mes copines m'a fait le plus grand bien après une longue année de travaux qui m'a laissé peu de temps libre pour la découverte et les balades sur les sentiers !


Les temps forts du J6 par Héloïse : le dodo dans mon lit chez moi lol.


Le petit mot de la fin d'Héloïse :

Planifié depuis un an (la vie d'adultes...), c'est parti pour 6 jours dans le Queyras!
Ce trek a pour but de se retrouver car nous sommes toutes séparées depuis la fin de nos études. Le pari est tenu, même si, soyons honnêtes, en étant H24 ensemble, on doit forcément combiner avec nos caractères, nos mauvais jours, notre fatigue. Mais ce n'est rien à côté des paysages magnifiques, rencontres inattendues (coucou à nos copains de rando!!), de bons repas (coucou l'omelette au fromage...même si on peut plus en entendre parler maintenant), rires, discussions profondes, jeux pendant les descentes interminaaaaaaaaaaaaables, pliage de tente, repliage de tente, popotte, pauses dans les refuges... J'ai toujours eu peur qu'entre copines qui ne se voient plus beaucoup, on ne fasse que se remémorer les anciens moments, sans vraiment s'en créer de nouveaux. Je rentre donc totalement reboostée par ce trek : que ça fait du bien de se créer des souvenirs aussi intenses !
On signe où pour partir en montagne tous les ans entre copines ?

De mon côté, cette escapade m'a donné de nouvelles idées de chemins à explorer et une folle envie de retourner dans le Queyras ! 2026 sera sûrement l'année d'un gros voyage qui me fait rêver depuis plusieurs années ! Alors, à bientôt sur Camher(r)a !!!

 
 
 

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